Finales de conférence Ouest 2002. Matches 2, 5 et 6.

Stojakovic - O'Neal - 2002Los Angeles, double champion en titre (vainqueur d’Indiana en 2000 et des Sixers en 2001, deuxième meilleur bilan de la ligue 58 v. / 24d.) affronte Sacramento, meilleur bilan de la saison régulière (61 v. /21d.), pour décrocher une place en finale. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le showtime est toujours bien présent sur les terres californiennes, mais qu’il semble avoir quitté la mythique franchise de la Cité des Anges pour investir la très flashy équipe de Sacramento.

Les Lakers de Los Angeles, en route pour leur premier three-peat (les Lakers ont déjà réalisé l’exploit d’enchaîner trois titres consécutifs, mais à Minneapolis, en 1952, 1953 et 1954), comptent dans leur rang un des plus grands duos de l’histoire de la NBA depuis la saison 1996/1997 : Shaq et Kobe.
Au premier tour de ces playoffs 2004, emmenés par le tandem terrible (sur la série, 25,7 pts, 11,3 reb., 4 ass. pour Shaq Daddy et 26 pts, 5,7 reb., 5 ass., 2 int., pour le Black Mamba), les Lakers ont balayé les Blazers malgré un excellent Rasheed Wallace (25,3 pts et 12,3 reb.) et un Scottie Pippen multitâche (16,3 pts, 9,3 reb. et 5,7 ass.). En demi-finales de conférence, les Lakers ont battu les Spurs (4 – 1), pourtant portés par un immense Tim Duncan (29 pts, 17,2 reb., 4,6 ass. et 3,2 contres !).
A la tête de cette sélection pourpre et or, on retrouve le Master Zen, Phil Jackson, qui a débuté sa brillante carrière de coach lors de la saison 89/90, et qui reste sur un incroyable bilan de 8 titres en 11 saisons (il n’a pas coaché en 1999).

Mike Bibby - WCF 2002Quant aux Kings, ils n’ont concédé qu’une seule défaite au Jazz au premier tour et se sont imposés assez facilement en demi-finales en ne perdant à nouveau qu’un seul match, malgré la présence du magistral Wunderkid, Dirk Nowitzki, qui termine la série sur une ligne de stats digne des plus grands (25,4 pts, 11,6 reb et 3,2 ass. en moyenne par match).
La capitale californienne n’a jamais connu équipe aussi forte (74,4% de victoires, meilleur bilan de l’histoire des Kings de Sacramento). A cette époque bénie pour les Kings, aucune équipe de l’Est ne semblait assez puissante pour remporter un titre NBA. Pour Doug Christie, cette série était tout simplement la véritable finale NBA.

En toute logique, les deux franchises californiennes se retrouvent donc en finales de conférence, pour un derby qui s’annonce dantesque.

Robert Horry - The Shot - 2002

Sur les quatre rencontres de ces franchises californiennes, les Kings ont l’avantage. Ils n’ont perdu qu’un seul match (le 07/12/2001 : 97 – 91 à l’Arco Arena) et se sont  imposés à trois reprises :
– le 18/11/2001 : 85 – 93 au Staples Center
– le 24/03/2002 : 97 – 96 à l’Arco Arena
– le 17/04/2002 : 109 – 95 au Staples Center

Il faut savoir qu’en 2000 les Lakers avaient éliminé les Kings au premier tour des playoffs (3 – 2) et que la saison suivante, c’est en demi-finales de conférence qu’ils avaient remis ça, en sweepant les Kings quatre victoires sèches.

Retour sur cette série épique, qui a débuté par une défaite des Kings à domicile, 99 – 106.

Game 2. 20/05/2002. Arco Arena, Sacramento (box score et téléchargement).

Game 5. 28/05/2002. Arco Arena, Sacramento (box score et téléchargement).

Game 6. 02/06/2002. Arco Arena, Sacramento (box score et téléchargement).