Delta Center (Utah) – 9 avril 1999.

Révolution sur la planète NBA après le titre de Chigago en juin 1998 contre Utah, Jordan raccroche ses baskets et après un lock-out de 6 mois, la saison 1998-99 se voit écourtée à 50 matchs, le All Star Game est même annulé. Avec leur expérience de 2 finales consécutives, avec une saison courte (pour le bonheur des équipes vieillissantes) et Jordan à la retraite, le Jazz malheureux finaliste voit cette année 1999 l’opportunité de remporter enfin le titre NBA, en alignant quasiment la même équipe qui a dominé la conférence Ouest la saison passée et continuent de flirter avec le haut du classement cette saison-là au coude à coude avec les Spurs et les Blazers, ils sont à 25 victoires pour 8 défaites. Les Suns (17v-18d) luttent encore pour une place en playoffs, ils sont 8ème de la conférence à ce moment de la saison.

stockton - kidd

Duel des générations : les 2 talentueux meneurs John Stockton, meneur de la Dream Team 92, meilleur passeur et intercepteur de l’histoire de la ligue, avec son look de monsieur tout le monde et toujours son short ultra court et moulant des années 60 affronte son digne successeur au rang de meilleur passeur de la ligue Jason Kidd all-star élu rookie de l’année 95 et star montante des Phoenix Suns avec ses stats en double-double (16,9 pts et 10,8 passes en 98-99).

MALONE VS RODMAN WRESTLINGKarl Malone après cette finale perdue face aux Chicago Bulls de Jordan et une longue trêve due au lock-out a soif de revanche, c’est ce qu’il a pu faire en affrontant Dennis Rodman durant l’été 98 sur un ring de catch lors d’un compétition organisée par la ligue professionnelle WWE (un combat dantesque), et il a là l’occasion de retrouver également Luc Longley,  ex-Bull venu intégrer l’effectif des Suns, et qui  va finir le match à l’infirmerie suite à un très mauvais coup du néo-catcheur lors de cette rencontre très disputée digne d’un match de playoffs avec des chocs, du sang et où l’écart n’atteindra jamais 10 unités.

Morris - BarkleyMalone va également pouvoir retrouver Chris Morris son ancien co-équipier du Jazz qui va peser sur une fin de match totalement hallucinante qui tiendra le spectateur en haleine jusqu’à la dernière seconde. Marrant de voir Morris porter le numero 34 de Charles Barkley n’ayant été retiré qu’en 2001 et il n’en est pas à son coup d’essai, il avait déjà piqué le numéro 34 de Sir Charles à l’université d’Auburn  en 1984. Des Suns de l’ère Barkley il ne reste d’ailleurs guère que Joe Kleine, Danny Manning  et Danny Ainge, devenu coach en 1996, assisté de Tom Chambers joueur emblématique du club du début des années 90.

Si le Jazz semble plus expérimenté et bénéficie de l’avantage du terrain, Phoenix ne manque pas d’atouts pour faire trembler l’un des leaders de la conférence Ouest, avec quelques all-stars : Danny Manning, l’ex-Clipper, Cliff Robinson, Mr Bandeau rouge (ici sans son bandeau), intérieur polyvalent 6eme homme avec les Blazers aux côtés de Clyde Drexler, 2 finales perdues en 90 et 92 qui trouve enfin un poste de titulaire à Phoenix, et Rex Chapman ancien dunkeur fou des concours recyclé en shooteur à 3 points, qui passe un peu à côté de ce match, il joue là l’une de ses dernières saisons dans la ligue professionnelle.

Commentaires de George Eddy et Olivier Barbarin.

Box score du match.

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