Finales NBA. Match 5. 25 juin 1999. New York, Madison Square Garden.

1999 NBA Finals Game 5: San Antonio Spurs vs. New York Knicks

En gagnant le 4e match, les Spurs se retrouvent dans une situation idéale pour remporter leur premier titre NBA. En effet, aucune équipe n’a jamais remonté un 3 – 1.

Mais les Knicks y croient toujours. Ou font croire qu’ils y croient toujours. “I STILL BELIEVE“, le message qu’on pouvait lire à l’entrée du Madison Square Garden, reflétait bien l’emballement désespérant dont l’équipe, suivie par ses fans, faisaient preuve avant le match.

Le plus optimiste d’entre eux n’est autre que le coach, Jeff Van Gundy. A la veille de ce game 5 décisif, il déclare : “je pense que nous pouvons encore gagner la série”. Puis il enchaîne en expliquant que ce n’est pas parce qu’aucune équipe n’a jamais réalisé l’exploit de remonter un 3 – 1, que personne ne peut le faire. Et de finir ainsi : “tout ce que nous avons à faire est de gagner un match à domicile. Ensuite, nous pouvons aller à San Antonio pour gagner un match à l’extérieur. Et puis, vous jouez le match ultime”. Facile.

Il reconnaîtra plus tard qu’il avait pu donner l’impression que la situation des Knicks était plus simple que ce qu’elle était vraiment.

1999, Finales NBA, Game 5 - Avery JohnsonKurt Thomas aussi est un croyant hyper confiant : “Je ne dirai pas que nous sommes meilleurs, mais nous savons que nous pouvons battre cette équipe”. Et Marcus Camby de rajouter : “Je ne pense pas qu’ils sont meilleurs que nous. J’en doute sérieusement. Ils ont gagné deux matches à domicile et un sur deux ici, mais je pense que nous sommes meilleurs”. Un enthousiasme déconcertant qui ne fait malheureusement pas oublier l’absence terrible de Pat Ewing. Le légendaire numéro 33 de la Big Apple apportait 17,3 points, 9,9 rebonds et 2,6 contres en 34 minutes en saison régulière et 13,1 points, 8,7 rebonds en 31 minutes en playoffs. Et surtout, le pivot expérimenté des Knicks, seul joueur de 7 pieds de l’équipe, représentait une menace certaine dans la peinture. Sans aller jusqu’à dire qu’il aurait pu inquiéter les Twin Towers texanes, mais quand même…

Une nouvelle victoire des Spurs ce soir-là leur permettrait de terminer la post-saison sur un bilan de 15 v. / 2 d. et d’égaliser ainsi les Pistons de 89 et les Bulls de 91 pour la deuxième meilleure série de playoffs de l’histoire de la NBA. En playoffs, les Texans ont gagné tous leurs matches quand leurs adversaires faisaient face à une élimination. Des rencontres jouées à chaque fois à l’extérieur : à Minneapolis au premier tour, puis à Los Angeles au second et enfin à Portland en demi-finales de conférence. A bien y réfléchir, les Spurs semblent réellement imprenables dans ce match 5, probable dernier match des finales. Au regard du game 4, où tous les starters ont marqué 14 points ou plus et l’équipe a dominé au rebond pour la première fois dans cette série (49 – 34, avec 18 prises pour Duncan et 17 pour Robinson), on peut difficilement imaginer une défaite de San Antonio.

Les Spurs seront-ils ce 25 juin 1999, deux ans jour pour jour après avoir sélectionné Tim Duncan au premier tour de la draft, les premiers champions de l’ère post-Jordan ?

Réponse :

Version courte.

Version longue.

Box score du match.

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